74ème rassemblement du collectif "Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens" samedi 1er mars à 14h à Bourges, quartier de la Chancellerie (devant La Poste).
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74e rassemblement pour la paix à Gaza et en Cisjordanie ...

URGENCE GAZA - Rassemblement à Bourges samedi 15 mars, 14H30 - Chancellerie devant la poste.
Pas besoin de bombes, d’obus ni de roquettes pour anéantir une population, écraser tout espoir de paix.
Plus besoin, même, de soi-disant motifs comme ceux qui ont accompagné la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza.
Le 10 mars, Tel Aviv a décidé de supprimer l’approvisionnement en électricité de la principale station de désalinisation de l’eau de mer qui approvisionnait la Bande de Gaza en eau potable, à un niveau bien sûr très insuffisant face aux carences volontairement provoquées.
Cette nouvelle violation du Droit humanitaire international plonge un peu plus la population civile dans le désarroi, les carences de tous ordres, la famine, la déshydratation, la mort.
La position de la France et de ses voisins européens ? Le silence...
– Halte aux restrictions et à la privation d’aide humanitaire !
– Poursuite des coupables de crimes contre l’humanité et de génocide !
– Création d’un Etat palestinien !
– Application du plan de paix !
RASSEMBLEMENT A BOURGES SAMEDI 15 MARS, 14H30, QUARTIER CHANCELLERIE, DEVANT LA POSTE
Appel lancé par l’AFPS, la Fédération Internationale des Droits Humains et la Ligue des Droits de l’Homme demandant à la France de respecter ses obligations au sujet de l’application de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies du 18 septembre 2024 sur l’arrêt de l’occupation du territoire palestinien par Israël :
SIGNEZ LA PÉTITION ->
https://chng.it/K7JwWKBh2s
Selon le porte-parole du ministère des affaires étrangères qatari, Majed Al-Ansari, l’accord de cessez-le-feu peut s’effondrer à tout moment : il s’inquiète des réticences de l’Etat hébreu à entamer les négociations sur la deuxième phase de l’accord, censée conduire à un retrait total des forces israéliennes de l’enclave côtière.
Par ailleurs, le chef de l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a déclaré que la Cisjordanie est « un champ de bataille » où plus de 50 personnes ont été tuées depuis janvier et il a dénoncé l’opération d’envergure de l’armée israélienne contre le territoire palestinien occupé.
Le collectif rappelle ses exigences : la poursuite du processus de cessez-le-feu à Gaza, l’arrêt des opérations militaires israéliennes en Cisjordanie, la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid, la reconnaissance d’un Etat palestinien.
Vous trouverez ci-après une photo de la conférence du franco-palestinien Salah Hammouri "Quel avenir pour le Proche-Orient" que nous avions organisée le mardi 4 février : 140 personnes étaient présentes dans l’amphi du Muséum.
Extrait du texte de l’AFP du 13 février 2025 : "La trêve, en place depuis le 19 janvier pour une durée initiale de 42 jours, a permis jusqu’à présent un arrêt des combats après 15 mois de guerre et cinq échanges d’otages contre des Palestiniens détenus par Israël. Mais la suite reste incertaine, alors que les négociations sur la deuxième phase, qui devrait prendre effet début mars, n’ont toujours pas commencé. Le Hamas a déclaré jeudi 13 février vouloir respecter l’accord de trêve dans la bande de Gaza à condition qu’Israël fasse de même, alors qu’un blocage autour du prochain échange d’otages contre des prisonniers palestiniens prévu samedi menace le cessez-le-feu. Des sources palestiniennes ont fait état de « progrès » dans les discussions menées par l’Egypte et le Qatar pour tenter de sauver la trêve. Celle-ci a été mise à rude épreuve ces derniers jours et mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti que les combats pourraient reprendre si les otages retenus à Gaza n’étaient pas libérés samedi. Sa menace fait écho à celle du président américain Donald Trump, qui avait déclaré que « l’enfer » se déchaînerait si le Hamas ne libérait pas « tous » les otages israéliens d’ici samedi. Le mouvement islamiste palestinien avait de son côté menacé de ne pas libérer un groupe d’otages comme prévu samedi, en accusant Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve, notamment d’entraver l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire en ruines".
Le collectif rappelle ses exigences : un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza, une entrée massive de l’aide humanitaire, la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid, la reconnaissance d’un Etat palestinien.
conférence du franco-palestinien Salah Hammouri "Quel avenir pour le Proche-Orient"
Plusieurs ONG reçues par BNP Paribas à propos des violations du droit international par Israël
LE SCANDALE DE L’INTERDICTION DE L’UNRWA
Nous reproduisons ici une déclaration de l’Association Française pour les Nations Unies, en date du 29 janvier 2025 :
"La situation humanitaire à Gaza et en Cisjordanie ne pourra que se détériorer davantage si le gouvernement israélien met à exécution sa menace de couper tout contact avec l’UNRWA (1) à compter du 30 janvier. Tels sont en substance les propos qu’a tenus le 28 janvier à New York devant le Conseil de Sécurité M. Nicolas de Rivière, ambassadeur de France auprès de l’ONU.
Rappelant que l’agence a été créée en 1949 par une décision de l’Assemblée générale de l’ONU pour venir en aide à la population palestinienne, il a souligné son rôle vital dans les domaines humanitaire, éducatif, alimentaire, sanitaire et rappelé qu’aucune autre agence de l’ONU n’est aujourd’hui en mesure de se substituer au travail essentiel qu’accomplit l’UNRWA.
Dès le 27 janvier, le Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, avait instamment demandé à Israël de surseoir à la décision unilatérale prise par le parlement israélien le 29 octobre 2024 de suspendre toutes les activités de l’UNRWA « sur le territoire israélien » et d’interdire aux responsables israéliens de travailler avec l’agence.
M. Philippe Lazzarini, Commissaire général de l’UNRWA, avait pourtant rappelé que cette décision contredisait formellement le droit et les obligations de l’État d’Israël. S’adressant au Conseil de Sécurité de l’ONU le 17 janvier, il avait averti que cette décision mettrait en danger le cessez-le-feu, la transition politique et la survie de la population qui dépend entièrement de l’aide humanitaire. Des propos qu’il a renouvelés le 24 janvier à Bruxelles devant le Président du Conseil européen, M. Antonio Costa, et les ambassadeurs des 27 pays membres de l’Union. Le Président du Conseil européen a rappelé à cette occasion que l’obstruction au travail de l’UNRWA mettrait en danger des milliers de personnes, y compris des enfants, et laisserait cette population dans des conditions encore plus dramatiques.
Le Commissaire clic pour la suite (déclaration de l’Association Française pour les Nations Unies à propos de l’interdiction de l’UNRWA)
Général de l’agence souligne que le travail de l’UNRWA est vital pour deux millions de personnes. Plusieurs centaines de milliers d’entre elles vivent actuellement dans des abris fournis par l’agence. Depuis le cessez-le-feu, plus de 1.500 camions d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza, dont plusieurs centaines affrétés par l’UNRWA qui fournit 60% de l’aide alimentaire et les deux-tiers de l’aide sanitaire à une population civile en situation de totale détresse.
Israël mène par ailleurs depuis le 21 janvier une action militaire massive en Cisjordanie, notamment contre le camp palestinien de Jénine, où la situation humanitaire ne cesse de se dégrader. Là encore, le droit international appelle à laisser intervenir l’ensemble des acteurs humanitaires, notamment des Nations Unies.
Rassemblement à Bourges, quartier Chancellerie, devant la poste, samedi 1er février, 14H30
Cela n’a pas empêché l’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, M. Danny Danon, de confirmer officiellement le 28 janvier au Conseil de Sécurité qu’ « Israël cesserait toute coopération avec l’UNRWA » d’ici au 30 janvier et demandé à l’agence d’« évacuer toutes ses installations à Jérusalem ».
L’Association française pour les Nations Unies, fidèle à son mandat, souligne une nouvelle fois le caractère inacceptable de cette décision du gouvernement de M. Netanyahou. L’UNRWA a en effet été créée par la résolution 302(IV) de l’Assemblée Générale des Nations unies. Par ailleurs, si la décision israélienne était mise à exécution, mettrait en péril la vie de centaines de milliers de civils, notamment les plus vulnérables d’entre eux, malades, personnes âgées, femmes et enfants, dont la survie repose aujourd’hui presque entièrement sur le soutien de la communauté internationale et des organisations humanitaires.
L’AFNU appelle en outre toutes lesRassemblement à Bourges, quartier Chancellerie, devant la poste, samedi 1er février, 14H30 parties au conflit et aux accords de cessez-le-feu à tout mettre en œuvre pour qu’une intervention humanitaire massive soit menée sans délai auprès des populations civiles palestiniennes. L’Organisation des Nations Unies y est prête, comme elle est prête à contribuer au rétablissement de la paix au Proche-Orient, par un accord juste et durable qui garantisse le droit de tous ses habitants à la paix, à la sécurité et à la dignité".
Rassemblement à Bourges, quartier Chancellerie, devant la poste, samedi 1er février, 14H30
RAPPEL
Conférence de Salah Hammouri
mardi 4 février à 18h30
à l’auditorium du Muséum (Parking Médiathèque)
"Quel avenir pour le Proche Orient"
Le collectif Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens du Cher est composé de 21 organisations : Attac18, CCFD-Terre Solidaire, CNT-SO, FSU, Ki-6-Col’, Cimade, Miranda-Comité de vigilance, LDH section de Bourges, LFI18, Medina, MJCF18, Mouvement de la Paix, NPA18, Palestine18, PCF-Fédération du Cher, PCOF18, POI, Solidaires18, Solidarité Palestine, UD-CGT du Cher, Union communiste libertaire.
Contacts : Eve-Marie Maniez, Attac18 (06 23 35 36 84) - Jeannick Leprêtre, Mouvement de la Paix (06 64 39 43 75)