avec André, Jeanne-Marie, Louis-Claude
invités : Yannick Lando à propos de la situation en République Démocratique du Congo, et Jacky Vama sur la crise en Nouvelle Calédonie.

Illustration de la chronique de Louis-Claude
Glacier d’Arsine, massif de l’Oisans
(voir photos ci-après)
Etat du glacier du lac d’Arsine en début d’été, en 2009, 2013, 2021, 2022 ; altitude environ 2450 m ; la ligne de crête culmine au sommet de Neige Cordier, à environ 3500m.

En 2009 : le front du glacier mesure une trentaine de mètres de haut et surplombe le lac à la verticale.
En 2022, la glace qui subsiste ne mérite guère le nom de glacier, souvent comparé à une rivière de glace !
De l’autre côté de la barrière rocheuse, le Glacier Blanc descend de la Barre des Ecrins et du Dôme de Neige (2 sommets à plus de 4000m) ; s’il reste beaucoup plus important en volume et en grande partie bien plus élevé que celui d’Arsine, son recul n’e(voir photos ci-après)n est pas moins comparable en partie basse !
Bien sûr, le Berry n’est pas directement concerné par la fonte des glaciers ! Mais d’une part, elle illustre la réalité du réchauffement climatique ; d’autre part, la fonte des glaciers du Népal affectera la vie des Népalais et des Indiens, celles des calottes polaires et du Groenland provoqueront des montées conséquentes du niveau des mers, l’inondation de certaines zones côtières voire la disparition de certaines îles, et accentueront la nécessité des migrations pour les populations concernées !

NB : Ne pas tenir compte de l’enneigement pour ne comparer que l’état du glacier, qui fond d’autant plus vite qu’il est couvert de rochers gris et noirs. La moraine, sur la droite des photos, témoigne de l’histoire du glacier, et montre bien sa dégradation.