Solidarité Kanaky18

, par JN

VENDREDI 13 décembre à 18H30 à l’Amphithéâtre du Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges

AVEC LA PARTICIPATION de Maître François ROUX, avocat historique du FNLKS

Plusieurs projections :

  • - Le documentaire "Eloi Machoro, le parcours d’un combattant". Éloi Machoro, né le 19 janvier 1946 dans la tribu de Nakety et mort le 12 janvier 1985, tué par le GIGN, était un professeur et un homme politique indépendantiste kanak de Nouvelle-Calédonie.
  • - Vidéo des activités de GUILLAUME VAMA. Guillaume est en prison à Bourges en tant que prisonnier politique : il est militant indépendantiste, pacifiste, et pratique l’agro-foresterie : il est injustement accusé d’avoir organisé le mouvement de protestation qui a secoué la Nouvelle-Calédonie en juin 2024. 6 autres personnes sont emprisonnées dans d’autres villes de France métropolitaine, loin de leur famille.

Le collectif demande la libération des prisonniers politiques kanaks.

. Vidéo réalisée par Pascal Martin, lors de la soirée du 11 octobre par le collectif Solidarité Kanaky18 :

YouTube

-* Le vendredi 11 octobre à 19h30 à l’amphithéâtre du Muséum d’Histoire naturelle de Bourges : le collectif " Kanaky Solidarité 18" , a présenté un film “Waan Yaat, sur une terre républicaine” qui a été suivi d’un débat. Le collectif s’est reconstitué au lendemain des évènements dramatiques de mai 2024 qui se sont produits en Nouvelle-Calédonie. A suivi le transfert de sept militant·es indépendantistes kanaks dans des maisons d’arrêt de métropole, à 17 000 kilomètres de leurs proches : parmi eux, Guillaume Vama transféré à la prison de Bourges. Le frère de Guillaume sera présent et pourra donner des nouvelles des prisonniers politiques. Le documentaire d’Emmanuel Desbouiges et Dorothée Tromparent (52mn) met en lumière l’un des épisodes les plus douloureux des "évènements", qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie dans les années 80, une guerre civile qui ne disait pas son nom. La tuerie de Tiendanite reste encore méconnue et pourtant c’est un marqueur de l’histoire contemporaine du Caillou. Le drame se déroule fin 1984. Depuis un mois, la Calédonie vit sous tension après des semaines de troubles. Plusieurs maisons de broussards, descendants de colons européens, ont été brûlées. Des barrages érigés par les militants Kanak contraignent les déplacements. Les cultivateurs craignent de perdre leurs exploitations depuis que les Kanak revendiquent la terre spoliée Le 5 décembre 1984, une embuscade menée par des petits propriétaires voisins de la tribu de Tiendanite se transforme en bain de sang. Sur la route qui mène à la tribu, un tronc de cocotier arrête deux véhicules transportant dix-sept Kanak désarmés, qui reviennent d’une réunion à Hienghène. Un déluge de balles et de chevrotines s’abat sur eux. Les hommes fuient vers la rivière. Ils sont poursuivis, des blessés sont achevés. Des cadavres sont mutilés. Appréhendés peu de temps après les faits, les sept assassins sont disculpés par la justice à deux reprises. Ils bénéficient d’un non-lieu, le verdict s’appuyant sur la notion -pourtant inconnue en droit- de "légitime défense avec préméditation". L’État ne réagit pas. 40 ans après les faits le documentaire interroge des témoins directs, victimes et auteurs.